Colloque annuel IESF - BNEI au Palais d’Iéna

Monsieur Jean-Paul DELEVOYE, Président du Conseil économique, social et environne-mental (CESE), a ouvert le colloque par une intervention passionnante. Il a tenu à préciser que ce que nous considérons actuellement comme une crise économique est plus une mé-tamorphose, impliquant un changement total de type de société, ce qui se traduit à titre individuel par une certaine inquiétude. Il a aussi indiqué que les pays d’Europe du Nord, qui ont misé sur l’industrie, ont une croissance supérieure à 2% alors que nous qui avons misé sur les services nous limitons à 0,5%. A nous ingénieurs de re-trouver le sens de l’industrie et du développement.
Madame Anne LAUVERGEON, a clôturé le colloque. Elle a d’abord rappelé qu’on a jamais autant parlé d’innovation et d’industrie actuellement, et n’a précisé que la France a un tra-vail considérable à effectuer sur l’ingénierie haut de gamme. — « Les ingénieurs et scientifiques doivent porter la rationalité pour le monde. Nous devons garder nos ta-lents et nos formations ! » —

Le colloque annuel IESF - BNEI «Ingénieurs et scientifiques, artisans du futur » s’est déroulé Vendredi 22 juin 2012 dans l’hémicycle du Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), en présence d’environ 250 participants.
Le colloque portait sur l’engagement des ingénieurs dans la société, avec deux tables rondes « Ingénieurs et Scientifiques : des acteurs engagés » et « Ingénieurs et Scientifiques à la barre ». Les questions posées étaient : « Dans quel cadre se positionner et agir ? Quel impact ont nos valeurs dans l’interaction entre technique, écono-mie, société et environnement ? ».
Au cours des diverses interventions, les ingénieurs ont été définis comme « acteurs engagés » qui ont la capacité d’intervenir dans le débat et apporter des réponses aux situations sans solution à l’horizon de 20 ou 30 ans (eau, énergie, alimentation, déchets, épuisement des matières premières…) en profitant aussi de la « météo politique favorable ». Pour cela les ingénieurs doivent être créatifs, ne pas se censurer et aller sur le terrain. L’accent a aussi été mis sur la nécessité d’ouverture culturelle et de partage des connaissances. Une idée gagnant en valeur quand elle est partagée, les ingénieurs doivent faire un effort de communication pour transférer de manière compréhensible le message du chercheur. En étant opti-miste et concret, en soutenant les initiatives, l’ingénieur favorise la création du futur. En conclusion, l’avenir de la France passe par l’industrie, et le retour à une « vraie économie », basée sur l’exploitation des compétences, la qualité des productions et leur montée en gamme.
Les photos du Colloque et le compte rendu seront disponibles en ligne sur le site d’IESF à la rentrée : www.cnisf.org

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