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Le bonheur, source de performance

18/9/2012
1 commentaire

16/09/2012 | Manageris | RH | Lu 1508 fois | 1 commentaire

Les Echos

LE CERCLE.   Nous avons tendance à croire que le bonheur est la conséquence du succès. En réalité, la recherche montre que la relation est inverse : se sentir heureux est un facteur déterminant de performance ! Et si soigner son bien-être et celui de ses équipes était l’une des voies vers la sortie de crise ?

Lorsque la situation économique se tend, des notions comme l’épanouissement au travail tendent à passer au second plan. Et cela semble bien naturel : la priorité ne doit-elle pas aller à la performance ? Attention, alertent les neuroscientifiques. Cette approche repose sur une compréhension erronée de la relation entre bonheur et performance.

Les salariés heureux sont les plus productifs

De nombreuses études ont établi une forte corrélation entre le degré de bonheur des salariés et leur contribution économique à l’entreprise. C’est ce qu’a montré la compilation de nombreux travaux de recherche portant au total sur plus de 250 000 personnes, rapportée dans le livre "The Happiness Advantage", de Shawn Achor.

Il en ressort que les salariés qui se sentent heureux sont plus productifs, ont de meilleures performances commerciales, et sont meilleurs managers. Ils se sentent plus attachés à l’entreprise et démissionnent moins fréquemment. Ils sont moins souvent absents pour maladie et leur risque d’épuisement professionnel est moindre.

De plus, ce phénomène est contagieux : l’humeur des dirigeants et des managers a un impact direct sur leurs équipes. Ainsi, les salariés dont le manager se sent heureux ont plus de chances de sentir eux-mêmes heureux, d’être en bonne santé et de juger qu’ils travaillent dans un climat propice à la performance. Un écart de performance mesuré à environ 30 % !

C’est le bonheur qui crée la performance

N’est-il pas naturel de sentir plus heureux lorsqu’on réussit ? En réalité, le lien est inverse. Ce n’est pas la réussite qui rend heureux : c’est le bonheur qui conduit à être performant. Par exemple, une étude a mesuré le degré de bonheur ressenti par des salariés, puis suivi leur performance sur 18 mois : les salariés initialement les plus heureux ont obtenu de bien meilleurs résultats. Le même phénomène a été observé auprès d’étudiants suivis pendant 20 ans. Leur niveau de revenu 20 ans après la sortie de l’université était nettement corrélé au niveau de bonheur qu’ils exprimaient étant étudiants, quelle que soit leur situation objective.

Les avancées des neurosciences fournissent des éclairages plus précis sur ce phénomène. Les émotions positives se traduisent par la sécrétion de neurotransmetteurs – sérotonine et dopamine – qui stimulent la partie pensante de notre cerveau. Se sentir d’humeur positive améliore la capacité de concentration, de structuration et de mémorisation de l’information. Cela accroît aussi la durée et le nombre de connexions neuronales, favorisant la créativité, la rapidité de pensée et la capacité de résolution de problèmes. Ces phénomènes biologiques sont illustrés par de multiples études expérimentales. Par exemple, des étudiants à qui on demande de penser à la plus belle journée de leur vie ont ensuite de meilleurs résultats à un test de mathématiques.

Être heureux peut se travailler

"Soyez heureux, et vous réussirez !" Le conseil peut paraître simpliste…, voire insultant lorsqu’on est en prise à de fortes difficultés personnelles ou professionnelles. Mais un second enseignement majeur émerge de ces recherches : il est possible d’agir pour renforcer son aptitude à se sentir heureux. Longtemps, les scientifiques ont pensé que chacun était doté d’une propension au bonheur plus ou moins déterminée. En réalité, il s’avère que, sous réserve d’efforts délibérés, il est possible d’accroître graduellement son niveau moyen de bonheur ressenti.

Ainsi, 577 volontaires ont été invités à identifier ce pour quoi ils étaient naturellement doués – humour, qualité de jugement, créativité, etc. – et à imaginer chaque jour une nouvelle façon de mettre à profit cette qualité. Dès la semaine suivante, leur ressenti de bonheur avait augmenté. Surtout, 6 mois après la fin de l’expérience, cet effet était encore perceptible !

Un levier de performance qu’il est tentant d’explorer…


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  • Bruno BRAME dit :
    19/9/2012 à 12h 12min

    Oui, j'adhère totalement à cette affirmation : le bonheur est une cause de la performance plutôt que l'inverse, une conséquence. Mais le français s'il en est peut-être déjà convaincu, n'est-il pas entre autres réputé être "râleur" ? Ce type de constat gagnerait sans doute à être plus largement pris en compte ou rappelé dans les sphères de management...




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