
PlayStation, semaine de quatre jours et emploi garanti à vie. A en croire les mauvais esprits professionnels, voilà le triptyque dont rêverait notre jeunesse entre deux épisodes de «Secret Story». Eh bien, disons-le tout net : ce n’est pas vrai. En France aussi, ces pages le démontrent, une partie de la nouvelle génération continue de refuser les carrières plan-plan pour tenter sa chance dans les affaires. Selon les dernières données de l’Insee, une auto-entreprise sur cinq est créée par un moins de 25 ans, avec une mise de départ ne dépassant pas 2 000 euros.
Certes, les P-DG en herbe que nous avons réunis ici préfèrent le mobilier gonflable et les tennis en toile à l’usinage de billes en acier trempé. Certes, tous ne connaîtront pas un destin aussi doré sur tranche que celui de leur aîné californien Mark Zuckerberg. Mais nos babys-patrons ont le mérite de s’être jetés à l’eau. Et de moins redouter l’échec que l’ennui.
Leur principal atout : savoir utiliser les réseaux sociaux comme une arme de séduction massive. L’une y recrute ses mannequins, l’autre y fait de la retape pour ses étuis de téléphone portable, un troisième rameute sa clientèle étudiante via Facebook. Ils en ont sous la souris, les jeunots…
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