L’autorité régit beaucoup de relations humaines, elle peut prendre à mon sens différentes formes selon le contexte et les personnes (et « personnalités ») en présence.
Pour commencer, l’enfant est élevé sous une certaine autorité que l’on dit parentale. Sommes-nous donc conditionnés dès notre enfance à commander ou obéir ?
Ce concept qu’est l’autorité entraine certaines notions, telles que la légitimité, l’obéissance qui peut à l’extrême se manifester sous forme de soumission, le pouvoir et le commandement voire la sommation.
Dans le cadre managérial, toute personne intégrant une entreprise se verra confiée une fonction dont découlent un certain pouvoir et une certaine subordination. En d’autres termes, nous serons tous amenés à donner des ordres et à en recevoir, l’entreprise étant une organisation structurée par une hiérarchie découlant d’un organigramme. De cette dernière découle une idée de classement, de rapport de force ou de compétence.
A mon avis, l’autorité n’est pas un principe à connotation péjorative à condition que l’on ne tombe pas dans l’abus de pouvoir. Un bon manager devrait adopter une politique coopérative, dans certains cas, et dans d’autres une attitude plus directive. Il doit donc allier souplesse et fermeté, être à la fois proche et à l’écoute de son équipe et collaborateurs, afin de renforcer la cohésion, savoir tranché dans des situations d’urgence ou lorsque les avis divergent totalement et faire preuve d’audace dans l’exercice de sa responsabilité. Il doit aussi être apte à évaluer le travail de groupe et l’apport et les qualifications individuels de chacun afin de les valoriser lorsqu’ils sont productifs dans le but de les motiver et de les sanctionner sans disproportion, en restant diplomate lorsqu’il y a faute.
Le manager doit à la fois être membre à part entière de l’équipe et savoir prendre assez de recul pour avoir un vue d’ensemble et non un statut hautain, afin d’être en mesure de montrer le chemin tout en respectant l’adhésion de groupe et en gardant à l’esprit les objectifs à atteindre.
Pour ma part, je ne suis donc pas tout à fait en accord avec la mise en place d’un management coopératif et contre le choix d’un management totalement directif. C’est pour cela que j’amalgamerai ce que chacun des deux principes présentes de mieux et de fructueux pour un travail dans une ambiance de groupe harmonieuse et dont les résultats seraient optimaux.
Enfin, le manager doit être à mon sens un fabuleux jongleur pour mener son équipe vers la « victoire ».