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RSE et "credit management" : encore des progrès à faire

18/9/2012

18/09/2012 | Louis Chavanat | Organisation | Tribune | Lu 238 fois | aucun commentaire

Les Echos

LE CERCLE. Peut-on prétendre au label RSE (R comme Responsabilité) quand on ne paye pas ses fournisseurs aux dates convenues ? Il faut travailler sur tous les comportements qui fragilisent l’économie, à commencer par les retards de paiement. Pour être cohérents, ne tirez plus sur le crédit fournisseur !

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Une entreprise Responsable, au sens RSE – Responsabilité sociale et environnementale –, prend en compte les dimensions sociale et environnementale dans ses activités et les relations qu’elle entretient avec ses partenaires. Par son fonctionnement, elle montre que les finalités économiques et sociales sont compatibles.

Consciente des pressions financières, sociales et écologiques, l'entreprise d'aujourd'hui aime à promouvoir la responsabilité sociétale. Elle adopte une attitude volontariste et son écosystème est influencé par l’esprit positif qui ressort des relations engagées et de la communication qui en est faite. Les partenaires, actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, banques, assureurs, etc. prennent à leur tour conscience de la nécessité de modifier les comportements nuisibles. Solidaires et lucides, ils font alors entrer l’économie dans un cercle vertueux de responsabilité pour le développement de la société.

La RSE, c’est un mélange de responsabilité engagée, d’action délibérée et d’exemplarité décomplexée. Les grandes entreprises ont créé des postes dédiés. Les fondations et associations pullulent. Les conférences et colloques ne désemplissent pas. Le mouvement RSE est en marche. En marche ? Pas si sûr.

J’ai la désagréable impression que les aspects financiers des relations commerciales échappent à la responsabilité la plus élémentaire.

D’après Altarès, seule une entreprise sur trois paye ses fournisseurs à la date convenue (*). Plus de 90 % (90 %) des entreprises de plus de 250 salariés payent leurs factures en retard (*). Et les organisations de plus de 50 ans, généralement les plus grandes, sont moins respectueuses des délais de paiement que les plus jeunes (*).

Je constate, nous constatons que les sociétés les plus organisées, celles justement qui créent des postes de Corporate Social Responsability Officer et qui dépêchent des cadres aux forums RSE, ne respectent pas leurs engagements. Engagements contractuels vis-à-vis de partenaires clés, leurs fournisseurs.

Nous constatons que les groupes matures qui dépensent des sommes significatives dans des logiciels permettant le contrôle et la vision financière on line et just in time, sont ceux qui ne "savent" pas faire un virement à l’heure.

Deux tiers des entreprises françaises, au premier rang desquelles celles qui n’ont pas de problèmes quotidiens de cash, font fi de leur parole et de leurs partenaires dès lors que les relations commerciales doivent se transformer en flux financier.

Dans le secteur de l’enseignement, 68,5 % des règlements sont retardés (*) (vous enseignez quoi ?) Alors bravo pour la responsabilité sociétale, sociale, environnementale, etc. !

Tout le monde sait depuis des années que les retards de paiement sont la première cause de mortalité des entreprises françaises. C’est donc aller à l’opposé de la responsabilisation sociétale et de toutes les bonnes idées qui vont avec que de laisser filer les retards de paiement. Il est incohérent au sein d’une même organisation de se prévaloir d’un mouvement volontariste responsable, et de favoriser des pratiques néfastes. Les retards de paiement, contrairement à la démarche RSE, contribuent à l’affaiblissement de l’économie en fragilisant les fournisseurs. Et l’enfer, ce n’est pas forcément les autres !

Les femmes et les hommes, managers, dirigeants et administrateurs, banquiers et trésoriers-payeurs généraux, flattés que leurs organisations affichent un label RSE, doivent s’engager plus avant, exercer à plein leur responsabilité individuelle et leur conscience professionnelle.

Tirer sur le crédit fournisseur est-il réellement pertinent… et responsable ?

À moins que, cyniques, vous ne choisissiez de contribuer à l’économie par la création d’emplois dans le secteur de la gestion des entreprises en difficulté…

(*) Étude Altarès sur le comportement de paiement des entreprises en France et en Europe au 2e trimestre 2012.

 

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