200000 Ingénieurs et Managers formés ![]() |
Les sénateurs ont voté ce mercredi 25 septembre le projet de loi sur les emplois d'avenir. Objectif: recruter 100 000 jeunes dès 2013 puis 150 000 tous les ans à partir de 2014.
crédits
"L'emploi d'avenir a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle et l'accès à la qualification" de jeunes sans qualification ou peu qualifiés et "rencontrant des difficultés particulières d'accès à l'emploi", par "leur recrutement dans des activités présentant un caractère d'utilité sociale ou environnementale" et "ayant un fort potentiel de création d'emplois".
Il s'agira en premier lieu des jeunes sans diplôme âgés de 16 à 25 ans à la signature du contrat, en particulier dans les zones urbaines ou rurales les plus marquées par le chômage ainsi qu'en Outre-mer; mais aussi des jeunes en difficulté d'insertion, ayant poursuivi leurs études jusqu'au CAP ou BEP ou jusqu'au baccalauréat dans certaines zones difficiles; ainsi que des travailleurs handicapés de moins de 30 ans en difficulté et peu qualifiés.
Les modifications : Les députés avaient ouvert la possibilité de recrutement à des jeunes diplômés du supérieur. Les sénateurs ont restreint cette possibilité à l'Outre-mer.
Pas de contrats saisonniers. Par ailleurs, les députés avaient ouvert l'accès de ces emplois d'avenir en utilisant des contrats saisonniers. Le Sénat à supprimé cette disposition contestée par les syndicats
100 000 jeunes en 2013, 150 000 tous les ans à partir de 2014. Entrée en vigueur dès le 2 novembre de cette année (le 1er étant férié).
Les contrats seront en temps pleins, en CDI ou CDD d'un an (renouvelable) à trois ans. Un employeur voulant recourir à un emploi d'avenir devra dire dans quelle mesure il a des chances de devenir pérenne au-delà des trois ans.
Priorité d'embauche. Les jeunes avec un emploi d'avenir auront une priorité d'embauche chez l'employeur et ce dernier ne pourra enchaîner des emplois d'avenir sans engagement d'insertion.
Principalement les secteurs non marchands d'activités en développement ou à forte utilité sociale ou environnementale, à savoir filières vertes et numériques, secteur social et secteur médico-social, animation, tourisme, aides à la personne. L'ouverture au secteur marchand sera sous conditions. Le gouvernement évoquait une répartition de l'ordre de 70/30 entre le public et le privé.
75% de la rémunération brute au niveau du Smic seront pris en charge pendant une durée maximale de trois ans; l'aide sera de 35% pour les employeurs du secteur marchand. Exemple: pour un temps plein au Smic dans le secteur non marchand, la rémunération brute sera de 1.425 euros, dont 1.070 euros d'aide de l'Etat et la différence à la charge de l'employeur. Coût total de la mesure pour l'Etat: 1,5 milliard d'euros par an lorsque le système fonctionnera à plein.
Les employeurs seront sélectionnés en fonction de l'encadrement et des actions de formation qu'ils prévoient. Les Missions locales ou Pôle emploi seront chargés de l'accompagnement.
http://lentreprise.lexpress.fr/recrutement/emploi-d-avenir-ce-qu-il-faut-savoir-en-7-questions-cles_35424.html